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Le blog de Sid380, Salles Obscures 2

Deux cinés - Villa Caprice - Promising Young Woman

6 Juin 2021 , Rédigé par Sid280 Publié dans #Séances Ciné

Villa Caprice_FR

Villa Caprice_FR

Villa Caprice *** Drame Judiciaire de Bernard Stora avec Niels Arestrup, Patrick Bruel, Irène Jacob, Michel Bouquet, Paul Hamy, Laurent Stocker

 

France - (2020-1h43)

 

Un riche homme d'affaire accusé de corruption engage un célèbre avocat un peu blasé et fait semblant de devenir son ami pour mieux le manipuler.

 

Grand retour de Bernard Stora sur le devant de la scène, célèbre scénariste des années 70-80 qui convoque un honnête thriller en mode eighties.

 

Le film vaut surtout pour le duo Niels Arestrup, Patrick Bruel ainsi que d'excellents seconds rôles, le plaisir de retrouver Irène Jacob et la découverte Paul Hamy. Le tout dans une intrigue pas désagréable qui montre bien les rouages de la machine judiciaire française, agrémenté de très beaux paysages.

 

On pourra regretter que certaines choses ne sont pas assez exploitées, des sous entendus homosexuels avec le marin et surtout suite à une révélation, une fin inattendue qui tourne court et plombe un peu l'ensemble, mais le film mérite quand même un petit coup d'oeil.

Promising Young Woman_FR

Promising Young Woman_FR

Promising Young Woman ****  -10 - Thriller de Emerald Fennell avec Carey Mulligan, Bob Burnham, Alison Brie, Connie Britton, Adam Brody, Jennifer Coolidge, Max Greenfield, Christopher Mintz-Plasse, Clancy Brown et Alfred Molina

 

Etats-Unis - (2020-1h48)

 

Jamais remise de la mort de sa meilleure amie qui s'est suicidée après un viol collectif à la fac, une jeune femme apprend que le principal responsable est de retour et s'apprête à se marier, elle élabore un plan pour se venger.

 

Nouveau film phénomène aux US, estampillé thriller féministe avec la dernière coqueluche d'Hollywood que tout le monde s'arrache Emerald Fennell, Promising Young Woman fait craindre le pire mais finalement c'est plutôt réussi.

 

Mais cependant, la scène d'ouverture et les premières quinze-vingt minutes montrent les pires travers du mot féministe justement, tous les hommes sont des salopards qui ne pensent qu'au sexe et à coucher, heureusement ça s'arrange par la suite.

 

Fennell transforme l'histoire en sorte de thriller où plane l'ombre d'Hitchcock et convoque La nuit du chasseur de Charles Laughton avec Robert Mitchum et une musique très Bernard Hermannienne, avec par interlude quelques basculement vers la romance quand l'héroine croit trouver l'amour.

 

Au milieu de tout ça, Carey Mulligan n'en fait pas trop et tient ici un de ses meilleurs rôles avec une dernière partie qui comporte un rebondissement inattendu que l'on ne voit pas venir et qui surprend le spectateur comme Hitchcock dans un certain Psychose en son temps.

 

Bref, l'ensemble est plutôt de bonne facture, même si le fil rouge agaçant de l'homme prédateur et bien sûr à lire entre les lignes, mais s'avère assez fréquentable.

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