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Le blog de Sid380, Salles Obscures 2

Ciné-47 Ronin (Carl Erik Rinsch-2013) ****

4 Avril 2014 , Rédigé par Sid280 Publié dans #Séances Ciné

Ciné-47 Ronin (Carl Erik Rinsch-2013)  ****

 

 

 

 

Aventures Fantastique de Carl Erik Rinsch avec Keanu Reeves, Hiroyuki Sanada, Kô Shibasaki, Tadanobu Asano, Min Tanaka et Rinko Kikuchi

 

Etats-Unis-2h

 

Dans le Japon féodal, un perfide seigneur de guerre ayant tué leur maître et banni leur tribu, 47 Ronin et un mystérieux sang mêlé élevé par des démons entreprennent de se venger, chose interdite par le code des samouraïs.

 

47 Ronin fait partie de ses nombreux tournages à problème qui surviennent de plus en plus fréquemment dans les studios hollywoodiens.

 

Inspiré d'un fait historique authentique qui est entré dans la légende au Japon, 47 Ronin est la première réalisation de Carl Erik Rinsch, un des poulains de Ridley Scott, il a faillit réaliser Prometheus c'est dire.

 

Terminé en 2011, le premier montage livrait une version classique et non fantastique, le studio y a voulu introduire du surnaturel et autres créatures notamment une sorcière, la 3D et mettre plus en avant le personnage de Keanu Reeves, d'où de nombreux retournages et report de sortie qui s'est soldé par un flop cinglant au box office.

 

Comme souvent ce 47 Ronin est loin d'être la catastrophe annoncée. Rinsch nous livre une reconstitution du japon antique visuellement réussie, ne débordant pas trop de numérique comme certains films asiatiques récent (Detective Dee pour ne citer que lui) et une histoire fidèle à celle originale.

 

On devine les changements voulus par le studio, principalement la chasse d'ouverture à une créature de la forêt qui tranche complètement avec le reste du métrage, mais cela ne dérange nullement.

 

Rinsch nous propose donc une histoire de vengeance bien fichue avec un bon rythme et un scénario qui se suit sans déplaisir, évitant le trop plein du spectaculaire comme l'on en voit souvent.

 

L'introduction de la sorcière (jouée par Rinko Kikuchi méconnaissable depuis Pacific Rim) donne des moments d'une grande beauté, en particulier un duel final du personnage de Reeves avec cette dernière transformée en dragon nippon. Le cinéaste multiplie aussi les trouvailles comme la forêt maléfique et l'arbre des sorciers qui constituent de jolis morceaux de cinéma.

 

Même Rinsch va jusqu'au bout de son propos refusant un happy end traditionnel, le contraire aurait sans doute vraiment trahit l'histoire dont est tiré le film.

 

Du côté des acteurs, Keanu Reeves (qui trouve là son premier gros rôle depuis Le jour où la Terre s'arrêta en 2008) fait son boulot, mais on se demande c'est vrai ce qu'il vient faire au milieu de tous ses acteurs japonais très bons au demeurant. On sent quand même quelques ellipses de narration, un rythme un peu trop rapide vu les coupes qui ont été faîtes.

 

Bref, à l'instar de World War Z qui avait connu les mêmes problèmes, 47 Ronin est donc une bonne surprise, peut être pas la claque attendue, mais le film tient ses promesses et sort du lot de ce que l'on a l'habitude voir, de temps en temps ça ne fait pas de mal.

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