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Le blog de Sid380, Salles Obscures 2

Critique : King Kong (John Guillermin - 1976) ****

23 Octobre 2020 , Rédigé par Sid280 Publié dans #Flashbacks

King Kong (J. Guillermin-US)

King Kong (J. Guillermin-US)

Remake 70 de John Guillermin avec Jeff Bridges, Jessica Lange, Charles Grodin, John Randolph, Rene Auberjonois, Julius W. Harris, John Lone

 

Etats-Unis - (1976-2h14)

 

Fred Wilson patron d'une puissante compagnie pétrolière est persuadé qu'une grosse masse de pétrole se trouve sur une île cachée par un épais brouillard depuis des siècles, une expédition est organisée. Se joint Jack Prescott qui est persuadé que se trouve un monde perdu peuplé d'animaux préhistoriques sur l'île, en chemin ils recueillent une jeune femme seule survivante d'un naufrage.

 

Admiré et encensé par tous le King Kong de Schoedsack et Cooper n'en présente pas moins une créature assez stupide et dénuée de tout sentiment, c'est ce défaut qu'a voulu changer Peter Jackson dans sa version et ici dans ce premier remake.

 

Un premier remake qui s'inscrit dans la vogue des premiers gros blockbusters qui naquirent dans les années 70, produit par Dino de Laurentiis et signé John Guillermin, le film est généralement mal aimé mais mérite d'être réevalué.

 

Parce que Guillermin prend son temps avant de présenter le gorille géant avec une exposition très réussie et la présentation des personnages et la partie jungle est tout fait bonne. Moyen technique de l'époque oblige, on ne verra qu'un seul autre monstre un serpent géant.

 

Guillermin essaie de présenter un Kong qui a des sentiments, c'est parfois un peu maladroit, mais l'intention est très louable. Le film culmine dans la poursuite à New York pas aussi spectaculaire que chez Jackson mais qui reste un grand moment. Autre temps, c'est sur les tours du World Trade Center (le Watergate n'était pas loin) que Kong se dirige vers son sort funeste et non plus sur l'Empire State Building.

 

Jessica Lange renia longtemps ce rôle qui lui collait trop, mais elle s'en sort bien ainsi que ses partenaires, Kong étant souvent animé où interprété par Carlo Rambaldi. Ne pas oublier non plus le sublime score de John Barry.

 

Non, vraiment ce King Kong est à réhabiliter et on se demande comment Guillermin a-t-il pu se planter à ce point avec la nanardesque suite King Kong II sortie en 1986 sous l'influence de De Laurentiis après une diffusion télé du film qui fit un record d'audience...

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