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Le blog de Sid380, Salles Obscures 2

Critique-Au service secret de sa Majesté (Peter Hunt-1969) ****

16 Novembre 2014 , Rédigé par Sid280 Publié dans #Films-Saga Cultes, #James Bond

Au service secret de Sa Majesté

Au service secret de Sa Majesté

James Bond de Peter Hunt avec George Lazenby, Diana Rigg, Telly Savalas, Lois Maxwell, Bernard Lee, Gabriele Ferzetti, Desmond Llewelyn

 

Grande-Bretagne-2h20

 

Poursuivant toujours Blofeld, James Bond tombe cependant amoureux d'une jeune femme, la Comtesse Theresa Draco, entre temps Blofeld a mis sur pied une armada dans le but de déclencher un virus pour détruire la population.

 

Sean Connery voyant que les films qu'il tournait entre les Bond ne marchaient pas et craignant d'être trop enfermé dans le rôle refusa une somme très certainement plus que substantielle pour reprendre du service, les Broccoli durent trouver un nouvel interprète à la hâte et c'est le débutant George Lazenby qui fut choisit.

 

Inexpérimenté et pas aussi  bon que Connery, Lazenby se heurta à cette grosse machine que sont les James Bond et à son réalisateur Peter Hunt, la très belle Diana Rigg eut moins de problème sortant du succès de la série Chapeau Melon et bottes de cuir, elle était habituée au genre pour un film qu fut l'un des premiers échecs au box office et pourtant..

 

Au service secret de sa Majesté tourne une page dans la saga Bond au cinéma avec donc un premier changement d'acteur et un nouveau style loin d'être inintéressant, ce fut aussi le plus long film de la franchise près de 2h20 à l'époque. Une longueur coupée en deux parties, la première consacrée à la romance entre James Bond et la comtesse (chose rare à l'époque), la seconde à l'intrigue d'espionnage avec de nouveau Blofeld incarné ici par Telly Savalas. Une intrigue qui tient la route, spectaculaire et réussie avec un Lazenby qui tente de rendre un Bond plus humain d'une manière attachante jusqu'à une des fins (célèbre) les plus sombres de la franchise.

 

Par ses considérations, le film fut longtemps considéré comme mineur mais a tendance a être réévalué et il le mérite, mais le box office ne pardonne pas et Lazenby fut gentiment renvoyé vers une carrière plus que discrète tandis que Sean Connery qui avait juré de dire jamais plus jamais dû rempiler pour sauver 007 de la faillite dans le très moyen Les diamants sont éternels dont je vous parlerais prochainement.

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D
Effectivement, ce Bond est plutôt oublié. Pourtant, il fut l'une des inspirations (inavouées) pour la relance de la franchise en 2006 avec Daniel Craig, notamment dans la façon dont on humanisa le personnage en le rendant amoureux.
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