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Le blog de Sid380, Salles Obscures 2

Critique-Godzilla (Roland Emmerich-1998) ****

11 Mai 2014 , Rédigé par Sid280 Publié dans #Flashbacks, #Roland Emmerich

Critique-Godzilla (Roland Emmerich-1998)  ****

Aventures Fantastique de Roland Emmerich avec Matthew Broderick, Jean Reno, Hank Azaria, Maria Pitillo, Michael Lerner, Kevin Dunn, Doug Savant, Harry Shearer et Vicky Lewis

 

Etats-Unis-2h18 

 

Un lézard géant mutant issu de l'exposition de radioactivité attaque New York, un scientifique et des agents des services secrets français s'allient pour le combattre.

 

Faisant parti du folklore japonais, le monstre Godzilla est issu de l'imagination fertile du cinéaste nippon Ishiro Honda dans son film de 1954 qui connut un tel succès que pas moins d'une trentaine de séquelles furent réalisées par la suite. Le cinéma américain ne voulant pas bien sûr en rester là, c'est Sony qui récupéra les droits engageant Roland Emmerich qui sortait du triomphe d'Independence Day pour mener à bien l'opération.

 

Avec des teasers alléchants à une époque où la promo de films sur le net étaient balbutiante, Godzilla ne fut cependant pas le carton espéré par le studio, malheureusement, même si le film est loin d'être l'échec que l'on dit.

 

Pourtant, Godzilla version Emmerich n'a pas trop vieillit et est toujours extrêmement jubilatoire car là où visiblement Gareth Edwards a opté pour le sérieux et le sombre, Emmerich lui s'est défoulé avec des personnages volontiers caricaturaux, ainsi que beaucoup d'humour notamment sur les français qui en prennent un peu pour leur grade. L'armée est également pointée du doigt, faisant plus de dégâts que le monstre lui même c'est dire.

 

Mais la vraie vedette du film est évidemment une superbe créature conçue par un Patrick Tatopoulos en pleine forme (auquel le nom du héros est évidemment un clin d'oeil). Le monstre assure à lui seul des séquences spectaculaires et assez inédites pour l'époque qui vaut encore le coup d'oeil. La dernière partie quand nos personnages sont poursuivis par les bébés Godzilla dans le Madison Square Garden et la poursuite en taxi est un vrai régal où on en prend plein les mirettes accompagné par le score de David Arnold.

 

Bien sûr, certains effets ont un peu vieillit et on devine les images virtuelles mais qu'importe, massacré par toute une intelligentsia critique et public, ce Godzilla version Emmerich vaut toujours le coup et demeure extrêmement spectaculaire en ne se prenant pas au sérieux. La tenue au box office n'étant pas celle espérée empêcha les suites sans doute envisagée vue la fin du film (en fait il y eu une suite mais sous forme de série d'animation) et c'est vraiment dommage.

 

Ci dessous, redécouvrez le premier trailer de l'époque :

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