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Le blog de Sid380, Salles Obscures 2

Ciné - OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire (Nicolas Bedos - 2021) **

16 Août 2021 , Rédigé par Sid280 Publié dans #Séances Ciné

OSS 117 3

OSS 117 3

OSS 117 3  de Nicolas Bedos avec Jean Dujardin, Pierre Niney, Fatou N'Diaye, Wladimir Yordanoff, Habib Dembélé, Natacha Lindinger et Gilles Cohen

 

France - 1h56

 

Début 1981, l'agent OSS 117 est chargé d'aller en Afrique voir ce qu'est devenu le nouvel agent 1001 qui avait pour mission de dissoudre des factions rebelles voulant destituer le Président en place.

 

A la base, une série de romans imaginés par le français Jean Bruce à la fin des années 40, bien avant l'arrivée de James Bond en livre et une dizaine d'adaptations plus où moins officieuses dans les années 60/70. Ce n'est qu'avec l'arrivée de Jean Dujardin et Michel Hazanavicius qui l'est passé en mode comique en 2006 et 2009, Nicolas Bedos reprend le flambeau avec largement moins de réussite.

 

A son actif, une plutôt bonne réalisation avec des mouvements de caméra réussis, une jolie utilisation du Scope couleurs, ce nouveau volet se veut clairement un hommage à James Bond avec générique Jamesbondien et ambiance plutôt période Roger Moore, on pense à Vivre et Laisser Mourir notamment.

 

Dujardin est toujours au top dans le rôle, certaines blagues font mouche, la France de l'époque est largement critiquée, Giscard d'Estaing, Mitterrand etc, le fait aussi d'utiliser les outils techniques de l'époque est amusant, mais..

 

Mais finalement, mis à part le prologue, il y'a très peu d'action (la scène de la Savane est la plus réussie), annoncé en grand renfort de promo, l'agent 1001, Pierre Niney après sa présentation disparaît dans le premier tiers avant de revenir et d'être supprimé de l'équation brutalement, impossible d'en dire plus sans spoiler.

 

On pourra remarquer des moments sexistes assez gênants, même si il faut peut être ne pas le prendre au premier degré, étonnant qu'aucune assos n'ait gueulé. Par ailleurs, le ton est poussif est très bavard, on s'ennuie ferme et les deux heures semblent se transformer en trois.

 

Et puis une, presque double fin, qui tourne un peu court et qui n'est pas celle qu'on croit met mal à l'aise et appelle au moins un prochain volet.

 

Bref, on attendait plus du retour de Dujardin en OSS 117 et si l'ensemble se laisse voir, Bedos a des progrès à faire par rapport à Hazanavicius, c'est certain, reste à savoir si un quatrième film verra le jour.

 

A noter, Wladimir Yordanoff qui joue le patron d'OSS, est mort peut après le tournage, le film lui rend hommage.

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