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Le blog de Sid280, Salles Obscures 2

Ciné - Bienvenue à Marwen (Robert Zemeckis - 2018) ****

6 Janvier 2019 , Rédigé par Sid280 Publié dans #Séances Ciné, #Diane Kruger

Bievenue a Marwem_FR

Bievenue a Marwem_FR

Drame de Robert Zemeckis avec Steve Carell, Leslie Mann, Eiza Gonzalez, Diane Kruger (Voix), Gwendoline Christie, Merritt Wever, Janelle Monae, Siobhan Williams

 

Etats-Unis-1h56

 

Sauvagement agressé par des neo-nazis il y'a quelques années, Mark Hogancamp en garde de graves séquelles mais a trouvé une nouvelle forme de rédemption en imaginant des histoires pour les habitants de son village miniature qui l'a construit dans son jardin dont l'action se situe durant la Seconde Guerre Mondiale et en en faisant des photos devenues célèbres.

 

Elève surdoué de Spielberg, je dois dire que j'ai un certain attachement pour Robert Zemeckis dont je n'ai pratiquement raté aucun film en salles depuis quasiment les Retour vers le futur c'est dire, il revient avec un film adapté d'une histoire vraie, Hogancamp est bien vivant a collaboré au scénario et c'est plutôt réussi.

 

Le film était attendu avec des bandes annonces assez folles et on n'est pas déçu de ce côté notamment par l'étonnante séquence d'ouverture qui en surprendra plus d'un. On assiste donc à deux histoires, une dans le réel où Hogancamp essaie de survivre à ses peurs et à ses doutes et une autre dans le village avec des animations en performance capture hallucinantes de réalisme, c'est bien simple, on ne croirait pas à l'animation et on regarde ça avec une jubilation certaine.

 

Comme toujours, Zemeckis multiplie les mouvements de caméra ingénieux entre le monde réel et celui imaginaire en y incluant une sorcière digne du Magicien d'Oz jouée en perf capture par Diane Kruger qui donnera du fil à retordre à notre héros et qui aura un rôle très important pour sa rédemption. Dans le final, Zemeckis s'autocite quand les personnages construisent une machine à voyager dans le temps, c'est une certaine DeLorean qui est convoquée, de même la "destruction" des nazis renvoie à la fameuse séquence des Aventuriers de l'Arche Perdue.

 

Mais Bienvenue à Marwen parle aussi de la souffrance d'un homme joué de manière excellente par un très bon Steve Carell et les humains qui l'entourent son tout aussi bons que lui, on notera juste le petit ami de la voisine qui est tout à fait dispensable et est vite oublié.

 

Bref, ce mélange donne quelque chose de tout à fait sympathique, mais c'est aussi très casse gueule et ça ne plaira certainement pas à tout le monde non plus, on peut comprendre donc son échec aux USA. A noter aussi que Alan Silvestri, compositeur fétiche de Zemeckis revient en très grande forme. Un bon crû Zemeckis avec un sujet assez osé et une teinte vaguement féministe, ça fait quand même du bien. A voir, pour juger sur place.

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