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Le blog de Sid380, Salles Obscures 2

Ciné-Joy (David O. Russell-2015) ****

2 Janvier 2016 , Rédigé par Sid280 Publié dans #Séances Ciné

Joy_Final FR

Joy_Final FR

Biopic romancé de David O. Russell avec Jennifer Lawrence, Robert De Niro, Bradley Cooper, Edgar Ramirez, Virginia Madsen, Isabella Rossellini, Diane Ladd, Elisabeth Röhm

 

Etats-Unis-2h03

 

Etouffée par sa famille qui vit avec elle, sa mère qui passe son temps à regarder un soap interminable, son père qui vit avec son ex au sous sol, Joy a un jour, l'idée d'un balai révolutionnaire qui pourrait bien changer sa vie.

 

Nouvel opus de David O. Russell qui retrouve pour la troisième fois depuis Happiness Therapy ses acteurs fétiches, son égérie Jennifer Lawrence, Bradley Cooper, Robert De Niro et quelques autres pour une sorte de fresque s'étalant sur plusieurs décennies sur la vie de la femme qui a inventé un fameux balai qui a révolutionné les ménages dans le monde.

 

Disons le tout de suite, il faut apprécier le style O. Russell avec une certaine manière de filmer et toujours une bande son que les amateurs reconnaîtront, il faut aussi passer les 30-45 premières minutes qui est un joyeux bazar, ça part dans tous les sens et on ne sait pas trop où ça va aboutir.

 

Mais dès que l'héroine invente son balai et en fait, l'apparition tardive de Bradley Cooper, l'histoire devient vraiment bien foutue avec un personnage qui va lutter pour que son invention voit le jour.

 

Entre déceptions, manipulations et escroqueries même venant de sa propre famille, Joy va se battre pour ses convictions. Le film nous montre aussi l'envers du décors d'une chaîne de télé américaine de l'époque et note aussi la présence de quelques anecdotes cinéphiliques croustillantes. L'ombre de Frank Capra n'est pas loin, on pense pas mal à La vie est belle particulièrement.

 

Vous n'êtes pas sans savoir que je n'accroche pas particulièrement à Jennifer Lawrence ni à toutes ces nouvelles actrices que s'arrachent Hollywood, pourtant ici elle est très bien, présente de presque tous les plans, l'autre bonne surprise vient d'Edgar Ramirez qui campe un personnage détestable au début et qui va devenir attachant par la suite.

 

Bref, après un très bon American Bluff, Joy est une nouvelle réussite de David O. Rusell, malgré ses quelques défauts cités plus haut. On aimerait bien maintenant que le Monsieur s'attaque à d'autres genres et styles avec aussi d'autres acteurs pour voir s'il peut faire autre chose.

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