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Le blog de Sid280, Salles Obscures 2

Critique-Spartacus (Stanley Kubrick-1960) *****

23 Décembre 2014 , Rédigé par Sid280 Publié dans #Films-Saga Cultes

spartacus

spartacus

Peplum de Stanley Kubrick avec Kirk Douglas, Laurence Olivier, Charles Laughton, Jean Simmons, Tony Curtis, John Ireland

 

Etats-Unis-3h16

 

La révolte des esclaves au temps de la Rome antique menée par Spartacus.

 

Remis au goût du jour par la série trash de Steven Knight et ayant bénéficié d'une précédente version de Riccardo Freda au début des années 50, le personnage de Spartacus fut longtemps connu par le biais de cette fastueuse adaptation, premier gros budget de Kubrick venu chercher par Douglas (avec qui il avait tourné Les sentiers de la gloire) producteur après qu'il ait viré Anthony Mann après quelques semaines de tournages.

 

Curieusement, un peu comme Cléopâtre, Spartacus est un peplum assez intimiste où Kubrick et le scénariste Dalton Trumbo (première fois qu'il fut cité sur un film après s'être fait blacklisté sur la liste noire de la chasse aux sorcières) s'intéresse plus aux amours du chef rebelle  et de la belle Varinia ainsi qu'aux intrigues politiques des sénateurs qu'aux séquences spectaculaires.

 

Mais que l'on se rassure pour les amateurs de grand spectacle, il y'en a avec d'impressionnants mouvements de foules et la bataille finale restée célèbre.

 

Comportant visiblement de nombreuses inexactitudes historiques d'un personnage dont on sait finalement peu de choses concrètes, Spartacus est aussi interprété par les pointures du cinéma de l'époque, Charles Laughton, Laurence olivier (pour qui ce dernier avait une véritable aversion du premier),  l'un peu oubliée Jean Simmons et un Tony Curtis qui avait déjà tourné avec Douglas dans Les Vikings et dont une scène de bain avec Laurence Olivier jugée à connotation trop homosexuelle fut longtemps invisible avant d'être retrouvée et insérée pour la sortie en blu ray.

 

Avec sa superbe musique d'Alex North, Spartacus, constitue l'un des peplums majeurs du cinéma des années 60 à voir et à revoir.

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